En Afrique sub-saharienne 60% de la population a moins de 35 ans, faisant de l’Afrique le continent le plus jeune. Les jeunes africains sont la clé pour le changement, très bientôt ils seront les acteurs clés et les premiers défenseurs de la transformation sociale.

Les jeunes leaders défilent contre la corruption au centre ville de Yamoussoukro, en célébration de la journée contre la corruption du 9 décembre.
En décembre, 38 jeunes leaders de six pays différents d’Afrique de l’Ouest se sont retrouvés à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire pour un camp d’intégrité d’une semaine. Ce camp est un projet commun du PNUD et de Transparency International. Le camp d’intégrité cherche à saisir l’énergie et la volonté d’agir des jeunes pour leur permettre d’engager les communautés dans leurs pays d’origine, et de répandre l’importance de l’intégrité dans toutes les situations de la vie courante. Le camp a fourni des outils aux jeunes participants, tels que le partage d’expériences concrètes telles qu’elles ont été faites par le mouvement Y’en a marre, l’utilisation des TIC dans la promotion de l’intégrité, ou encore familiariser les jeunes avec les conventions contre la corruption. Ces outils leur permettront d’être des vrais moteurs du changement dans leurs communautés et dans leurs organisations.
Le camp a rassemblé des journalistes, des juristes, des fonctionnaires, ainsi que des membres de la société civile, venant du Bénin, du Burkina Faso, de la Cote d’Ivoire, du Niger, du Togo et du Sénégal.

Un match amical de football entre les étudiants de l’Institut qui a accueilli le camp et les participants a permis de voir l’intégrité en action: la première partie de match a été jouée sans arbitre.